Introduction


Les petites compagnies aériennes du Pacifique ont souvent du mal à assurer la cohérence : un vol ressemble à une véritable hospitalité insulaire, le suivant ressemble aux bases d'une compagnie aérienne à bas prix.

Le service A350 de Fiji Airways de Melbourne à Nadi a montré ce dont ils étaient capables, tandis que leur 737 à destination d'Auckland a révélé les lacunes.

Voici ce que vous obtenez réellement lorsque l’authenticité culturelle rencontre la réalité des compagnies aériennes.

Melbourne à Nadi


Avoir un A350 pour cette route a été une chance : ces magnifiques avions ne volent que certains jours.

La cabine présente des motifs et des couleurs fidjiennes authentiques au lieu du design générique des compagnies aériennes, tandis que l'éclairage d'ambiance à LED contribue réellement à réduire le décalage horaire au lieu de simplement être joli.

L’embarquement s’est déroulé dans un climat typiquement fidjien : chaleureux, sans précipitation, véritablement accueillant.

Environ 15 minutes après le décollage, les membres de l'équipage se sont promenés dans les allées avec de grandes bouteilles d'eau des Fidji, offrant à chacun une tasse avec une hospitalité détendue.

L'annonce du repas par haut-parleur détaillait trois options : du poulet ou du poisson avec des nouilles et des légumes, et un plat végétarien Makhana (graines de lotus sucrées) avec des ingrédients dont la plupart des passagers n'avaient probablement jamais entendu parler.

J'ai sélectionné le poulet et j'ai retiré le papier d'aluminium, montrant une portion généreuse.

Le poulet était tendre, les nouilles avaient une bonne texture même après réchauffage et les légumes conservaient un peu de croquant.

Le repas aurait pu utiliser des ingrédients frais ; une simple salade l'aurait rendu bien meilleur.

Fiji Airways inclut également du vin et de la bière gratuits en classe économique, mais pas de spiritueux.

Le dessert aux biscuits fabriqué localement était décevant – semblable à un Tim Tam australien mais nettement plus fade.

En explorant la cuisine, j'ai découvert qu'ils étaient vraiment engagés envers les fournisseurs locaux : biscuits Scotch Finger de FMF (une marque fidjienne locale), Ghatia (brins de farine de pois chiche épicés fabriqués localement) et chips Curlies de Nouvelle-Zélande.

Nadi à Auckland


Le départ en soirée du vol FJ 413 à bord d'un Boeing 737 a révélé quelques incohérences.

L'équipage opérait avec des standards différents ; ils étaient agréables mais distants, manquant de la chaleur de mon vol précédent.

Les différences de service étaient notables : aucune annonce de repas par haut-parleur, aucun choix de boissons proposé (jus de pomme versé) et service en vol plus lent.

Après avoir dîné au salon au préalable, j'ai pré-commandé un plateau de fruits pour le vol.

Le kiwi frais, l'ananas, la pastèque, la poire et l'orange offraient une bonne variété et semblaient attrayants.

Conclusion


Ces deux vols ont montré que Fiji Airways se soucie réellement de la représentation culturelle.

Le premier vol a tout réussi : une hospitalité authentique, un approvisionnement local, une conception culturelle et un service d'équipage typiquement fidjien.

Le deuxième vol n'était pas mauvais, juste moins exceptionnel, montrant à quel point cela dépend de l'équipage que vous obtenez.

Les incohérences de service entre les vols montrent les défis auxquels sont confrontées les petites compagnies aériennes, mais ne remettent pas en cause ce qu'elles essaient de faire.

Lorsque Fiji Airways réussit, elle offre des expériences qui valent la peine d'être choisies.