Introduction
C'est la première fois que je voyage en classe affaires avec ANA et je me demande si l'obsession japonaise pour le service est réelle ou s'il s'agit d'une simple question de marketing ? Je l'ai découvert lors d'un vol Kuala Lumpur-Pékin via Tokyo.
La réponse courte : c'est réel.
De la superbe vaisselle japonaise à l'équipage qui se souvient réellement de vos préférences, ANA fait les choses différemment.
Voici à quoi cela ressemble dans la pratique.
De Kuala Lumpur à Tokyo
Une fois en vol, l'équipage a immédiatement pris ma commande de boissons et m'a apporté un amuse-bouche : une crevette marinée avec de la salsa à la mangue, un grissino au fromage et du satay de poulet avec de la sauce cocktail.
Opter pour la cuisine japonaise était la bonne décision. Le plateau proposait des plats traditionnels japonais servis dans de véritables assiettes : saumon fumé, croquette de poisson et concombre aux œufs de saumon, asperges grillées roulées au bœuf et omelette japonaise aux épinards et sauce à la chair de crabe.
Plus du pak choy avec du tofu frit à la sauce soja, du poulpe et du concombre au vinaigre doux.
Ensuite, nous avons eu droit à du poisson blanc cuit à la vapeur dans une sauce aux légumes avec du riz cuit à la vapeur, de la soupe miso et des cornichons.
Le chariot de desserts n'a cependant pas impressionné.
Choix entre cheesecake marbré ou fromage et fruits – j’ai opté pour le cheesecake, mais il était fade et oubliable.
Dessert mis à part, le repas était parfait. L'équipage savait ce qu'il faisait tout au long du vol. Ils ont été attentifs et m'ont même laissé tester le service en classe économique lorsque je l'ai demandé.
Après une nuit à Tokyo, j'ai continué vers Pékin.
De Tokyo à Pékin
Pour le vol Tokyo-Pékin de trois heures, j'ai choisi un siège dans la cabine affaires arrière et j'avais toute la cabine pour moi.
ANA a offert des boissons avant le départ et distribué des menus proposant une option de dessert occidental par Pierre Hermé de Paris.
Voici à quoi ressemblait le menu :
Après le décollage, ils ont pris ma commande et m'ont servi des boissons avec des craquelins (bien que ceux-ci soient arrivés dans un emballage en plastique).
Le menu occidental était bon, mais rien de spécial comparé à la cuisine japonaise de l'étape précédente.
Comme c'était un vol plus court, tout était servi sur un seul plateau : pâté en croûte et saumon fumé en entrée, filet de bœuf avec sauce aux champignons à l'orientale, pain à la farine de riz et yaourt Garance avec cubes de gelée à la cannelle et coulis de framboise en dessert.
Le fait de parcourir les deux itinéraires m'a montré la cohérence d'ANA sur différentes durées de vol.
L'hôtesse de l'air sur ce vol était brillante : elle m'a vu prendre des photos et m'a donné un porte-clés ANA avant l'atterrissage.
Conclusion
La classe affaires d'ANA tient ses promesses : un excellent service et une nourriture savoureuse.
Le repas japonais sur le trajet KL-Tokyo était vraiment impressionnant, tandis que l'option occidentale vers Pékin était décente mais oubliable.
C'est l'équipage qui fait la différence ici.
Quand quelqu'un remarque que vous êtes intéressé par le service et vous offre un souvenir juste comme ça ?
C’est le genre d’attention qui fait revenir les passagers.